Les fantômes du passé sont une nouvelle fois aux portes de nos institutions

(a mis en garde devant les congressistes le Premier Ministre espagnol, Pedro Sanchez, fustigeant "la haine, l’avidité, le mensonge, le déni climatique, l’autoritarisme de “l’extrême droite.”)

Ce que l’on peut facilement nommer la mouvance fasciste américaine qui n’a besoin que d’un chef charismatique en vue d’être réellement unifiée derrière le God, Guns & Guts, tout comme la montée de l’extrême-droite en Europe ne sont en fait que la manifestation de la lutte de classe acerbe et sans merci que les élites narcissiques, décadentes et corrompues mènent aux classes populaires dans la poursuite de leurs intérêts strictement personnels, dans la satisfaction de leurs besoins narcissiques, qui eux trouvent ici leur expression dans le corporatisme, dans la financiarisation de l’économie, dans la fire economy*, dans la précarité et les conditions de vie de plus en plus difficiles pour l’immense majorité de la population.

Cette non-prise en charge de la souffrance que l’on inflige à autrui dans notre agir engendre énormément de désespoir, d’humiliations, de tristesse, de colère et de souffrance, avec le remède tout désigné pour mettre un terme à cette souffrance; s’abreuver à la coupe enivrante de la violence. Et dans le cas de la brutalité et de la violence propre à la société américaine, à la guerre civile.

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